Pour illustrer leur mécontentement, les participants à la manifestation ont déployé une bannière «afin de rappeler l’urgence de réinvestir massivement dans les services publics, les programmes sociaux ainsi que le soutien du travail essentiel mené par les Auberges du cœur du Québec».
Le RACQ craint que les «compressions qui s'accumulent et le gel des subventions décrété par le Conseil du trésor» affaiblissent le filet social et aggrave les inégalités. Avec la Coalition Main rouge, le regroupement soutient qu’il existe des solutions fiscales alternatives «concrètes et équitables« qui permettraient d’augmenter les revenus de l’État afin de répondre aux besoins réels de la population et aux missions les plus fondamentales de l’État.
«Les crises auxquelles nous assistons depuis déjà trop longtemps sont le résultat de choix politiques. L’État se prive de milliards de dollars avec des baisses d’impôts qui profitent aux plus riches. Il joue l’argent des Québécoises et Québécois en investissant dans des projets voués à l’échec. La suite se déploie devant nous avec des réductions de services, un filet social qui se détériore et une part importante de la société qui se vulnérabilise. Comment se fait-il qu’il soit incapable de financer convenablement la lutte à la pauvreté et la prévention de l’itinérance?», a renchéri Marc-André Bélanger, directeur général du RACQ.