Pour celui qui a commencé à s’intéresser à l’astronomie dès son enfance et qui est membre du Club Mars Lévis depuis plus de 20 ans, recevoir cet honneur est une reconnaissance de son investissement dans le domaine.
«C’est certain que je me sens honoré, parce que c’est le prix le plus prestigieux dans la communauté des astronomes amateurs. C’est la reconnaissance du travail accompli. C’est une belle tape dans le dos, puisque j’ai fait beaucoup de bénévolat. Je l’ai fait pour moi-même, pour aider les membres des clubs d’astronomie desquels je suis membre et pour faire de l’animation publique», commente Martin Aubé.
D’ailleurs, il doit son prix à ses collègues qui font également partie du Club Mars de Lévis.
«J’ai été mis en nomination par mes copains du Club Mars de Lévis, explique l’astronome amateur. Un comité s’est penché sur les candidatures et j’ai eu l’honneur de gagner. On ne peut gagner ce prix qu’une fois dans sa vie, donc, maintenant, j’ai mon nom sur le trophée, ça ne reviendra pas. Ça m’encourage à continuer.»
Ses implications
S’il a eu la piqure de l’astronomie en lisant des livres, des articles de journaux et en écoutant des émissions de télévision à ce sujet dès le primaire, Martin Aubé est désormais dans trois clubs d’astronomie en présentiel et dans deux autres à distance. Il a même déjà occupé une place au sein de huit clubs en même temps. C’est grâce à tout ce temps mis dans la discipline qu’il s’est mérité le prix.
«Je l’ai gagné, parce que je mets beaucoup de temps pour aider mes collègues astronomes et pour faire rayonner ce loisir auprès des jeunes et du grand public», mentionne Martin Aubé.
Le Lévisien a également coorganisé trois congrès de la FAAQ, en plus d’avoir animé de nombreuses soirées d’observation ainsi que des événements thématiques, tels que le Rendez-vous des observateurs du Soleil. Il a aussi joué un rôle majeur dans l’événement les Bases en observation du ciel, une activité d’initiation à l’astronomie ouverte au grand public, en 2019.
Martin Aubé croit que c’est important de s’intéresser à l’astronomie, puisqu’elle fait partie de nos vies sans qu’on ne s’en rende compte.
«On vit sur une planète et ça fait partie de l’astronomie. On est chanceux, parce qu’il y a de la vie dessus, mais il y a un aspect environnemental important pour y vivre convenablement. On ne s’en rend pas compte, mais plusieurs aspects de notre vie se rattachent à l’astronomie», lance-t-il.
Le trophée Méritas
Rappelons que le trophée Méritas représente une sphère armillaire en laiton et bois fabriquée à la main par Réal Manseau en 1980.
Celui-ci récompense chaque année la persévérance, la qualité du travail et le dévouement d’un membre de la communauté astronomique québécoise.