D’un premier côté, c’est une partie de la collection de jouets anciens du collectionneur lévisien Jean Bouchard qui est exposée. Poupées, voitures, jeux de société et plus encore sont là pour permettre aux jeunes et moins jeunes de les découvrir.
Se spécialisant dans les jouets datant de 1939 à 1969, Jean Bouchard possède trois livres à son actif, témoignant de ses découvertes. Autre que les 70 jouets faisant partie de l’exposition dans la chapelle de procession, le collectionneur compte également une partie de ses trouvailles au Musée Pop à Trois-Rivières ainsi qu’au Musée de la civilisation du côté de Québec.
«Je suis sûr qu’il y a eu un enfant québécois qui a eu un de ces jouets. En collectionnant les jouets, je me suis rendu compte qu’on ne parlait jamais des enfants dans l’histoire. C’est important parce qu’à travers les jouets, on apprend des valeurs et on développe plein de choses. Je cherchais quel est l’impact d’un jouet sur l’enfant de l’époque», explique Jean Bouchard.
Chacun des jouets présentés dans l’exposition est accompagné de sa date de sortie ainsi que de sa description.
En plus des jouets, la SHL accueille les œuvres du couple lévisien, Lise Cardinal et Raynald Bilodeau. De type sculptural ou d’agencement, celles-ci sont composées de divers matériaux que les deux Lévisiens ont récupérés lors de leurs balades en bordure du fleuve et ailleurs en nature.
«Depuis 15 ans, nous [pratiquons notre art] plus sérieusement, mais même lorsque j’étais en septième année, j’avais gagné un prix pour un objet que j’avais trouvé. […] Ce qu’on trouve est aléatoire. Des fois, on peut créer notre œuvre sur le champ parce qu’on a tout ce qu’il faut, mais c’est rare. On fouille dans nos bacs et c’est ce qui se présente qui impose le choix», explique Lise Cardinal.
Bouteilles, verres, morceaux de bois et autres bidules font partie des trouvailles de Lise Cardinal et Raynald Bilodeau. Ceux-ci prennent le temps d’effectuer les recherches pour identifier ces objets alors que parfois ils sont brisés ou l’âge et la météo ont pu les déformer.
Dans un autre aspect de leur pratique, ces derniers prennent également la peine de ramasser tout ce qu’ils trouvent, déchets y compris, incorporant un aspect écologique à leur chasse au trésor.
L’exposition est accessible jusqu’au 7 septembre les vendredis, de 19h à 21h, ainsi que les samedis et dimanches, de 13h à 17h. La Société d’histoire de Lévis ouvre également les portes de la chapelle de procession Sainte-Anne et de la chapelle Saint-Joseph, situées respectivement au 232, rue Saint-Joseph et au 4191, rue Saint-Georges.
L’exposition réouvrira ensuite ses portes sporadiquement jusqu’au temps des Fêtes pour certains événements comme lors des Journées de la culture ou à l’Halloween.