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Exposition

Daniel Ouellet expose à la Galerie d’art des Deux-Ponts

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Photo : Courtoisie

09 sept. 2025 06:28

L’artiste lévisien, Daniel Ouellet, présente son exposition ROUE LIBRE à la Galerie d’art des Deux-Ponts, jusqu’au 19 octobre. Il dévoile une série d’œuvres qui célèbrent son amour pour la peinture, le vélo et l’urbanisme.

Pour cet autodidacte qui emploie particulièrement les spatules dans un style intuitif, le désir de peindre des œuvres autour du cyclisme est venu d’une passion pour ce sport, mais aussi d’un désir de faire les choses différemment.

«L’histoire a débuté sur les plaines d’Abraham. Chaque année, on donnait l’opportunité à des artistes d’exposer spontanément et je me suis dit que j’allais présenter quelque chose de différent. Intuitivement, j’ai commencé à peindre des vélos, mais en partie, jamais une image intégrale. J’ai présenté quelques toiles et ç’a été un succès instantané. Au début, j’avais le syndrome de l’imposteur, mais avec le bouche-à-oreille, j’ai commencé à avoir des commandes et du succès. Des sportifs m’envoyaient des photos d’eux et ils me demandaient de créer à partir de celles-ci. C’est comme ça que l’aventure a commencé», explique Daniel Ouellet.

Avec quelques années d’expertise, le Lévisien maîtrise maintenant un style propre à lui qui attire une clientèle différente des amateurs d’art plus habitués. Effectivement, en travaillant le corps humain, le sport et la musculation de façon abstraite, il sait que son exposition ROUE LIBRE suscite l’intérêt des sportifs.

«Mon style fait en sorte que je peux attirer une clientèle qui ne s’intéressait pas nécessairement à l’art, mais plutôt au vélo et au sport, souligne l’artiste. Je n’attire pas que les puristes. Il y a des gens qui achètent pour la première fois une œuvre d’art en acquérant l’une de mes toiles. Ça donne l’opportunité d’ouvrir les horizons des gens face à l’art.»

Ses débuts en art

S’il travaille à temps plein dans le domaine du traitement des eaux, Daniel Ouellet n’était pas prédestiné à œuvrer dans les arts visuels. Effectivement, c’est en allant voir un film au cinéma qu’il a décidé de commencer à créer.

«Je suis allé voir un film sur l’histoire du peintre Jackson Pollock et ça m’a inspiré, j’ai senti l’appel, lance-t-il. Ma mère me racontait que, plus jeune, j’avais une facilité en arts, mais je n’ai pas étudié là-dedans. J’ai commencé à réaliser des portraits en fusain à ce moment. Je suis quelqu’un avec l’esprit en tourbillon. Ç’a été une façon de calmer mon esprit, que de mettre ça sur une toile.»

Désormais, Daniel Ouellet travaille beaucoup avec le plâtre et trace ses silhouettes afin de laisser des empreintes profondes. Pour les couleurs, il les ajoute spontanément à l’aérosol ou à la spatule et s’inspire de ses sentiments pour les mélanger. Il corrige ses erreurs lorsque c’est nécessaire, mais il utilise surtout la finition pour faire ressortir son sujet.

À l’écoute de ses sentiments, le Lévisien s’affaire à conserver un équilibre entre ses passions et son emploi pour conserver une inspiration constante dans sa création.

«L’avantage, c’est que j’ai un bon emploi stable, donc je n’ai pas la pression de vendre pour survivre. Ça me permet de le faire pour le plaisir et de relaxer. Je veux garder un équilibre, parce que ce qui m’a inspiré, c’est le mouvement et l’activité physique. Il faut que je sois sportif à la base pour être cohérent. J’ai réussi à trouver un équilibre dans tout ça», mentionne Daniel Ouellet.

Rappelons que le vernissage avait lieu le 4 septembre, mais qu’il est possible de visiter librement l’exposition du mardi au jeudi, entre 9h et 20h, et le vendredi, entre 12h et 20h.

 

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