Les personnages Margot (Mélissa Iguer) et Normand (Pierre Maestracci) sont mariés depuis 20 ans. Malgré leur amour, la passion s’est éteinte. Afin de raviver la flamme, Normand encourage sa femme à aller voir ailleurs. Cette dernière, heurtée, prend la proposition de son époux comme un jeu et décide de s’y prêter pour rendre son mari jaloux. Elle prend pour amant Gerry (Luka Provost), un ancien employé de Normand que cette dernière méprise. Il reste à découvrir si les tumultes arrivant dans la vie du couple leur permettront de poursuivre leur histoire pour encore 20 ans.
Ayant dû choisir et proposer leur projet, le groupe de finissants du conservatoire s’occupe de tout de A à Z. Que ce soit de la scénographie, mise en scène, du choix de la pièce, il s’agit de leur première opportunité professionnelle.
«On est vraiment choyé. C’est une belle occasion pour pouvoir acquérir de l’expérience. D’être encore aussi en collaboration avec le conservatoire, ça fait une belle transition vers la vie professionnelle», souligne Jeanne Murdock.
Un triple anniversaire
Cette année, le Vieux Bureau de Poste fête aussi ses 20 ans. La collaboration avec le Conservatoire d’art dramatique de Québec existe elle aussi depuis les débuts de la salle lévisienne.
«Il y a le vingtième anniversaire cette année du partenariat entre le Vieux Bureau de Poste et le Conservatoire. On trouvait ça bien qu’il y ait un rappel de ça dans la pièce avec les 20 ans de mariage [des personnages]», ajoute Luka Provost.
Style par excellence du théâtre d’été, la comédie présente toutefois plusieurs défis et difficultés afin d’être réalisée à la perfection.
«Il faut vraiment savoir son texte dès la première répétition puisque comme c’est de la comédie, il y a beaucoup de jeu à trouver. Il faut trouver le jeu entre les personnages. Ça prend du rythme», explique Luka Provost.
Une conscience environnementale
Charlotte Poirier et Jeanne Murdock, les deux finissantes responsables de la scénographie, doivent arrimer la pièce en trouvant tous les éléments de décor et de costume nécessaires. Elles doivent aussi trouver comme faire vivre la pièce dans l’espace restreint.
«Avec un petit budget, ça peut avoir certains défis sur ce qu’on veut. Dans l’espace, c’est quand même un défi de représenter la maison. Dans l’histoire, ça se passe à beaucoup d’endroits de la maison, mais il va falloir trouver une pièce où tout peut se passer», souligne Jeanne Murdock.
Les deux finissantes ont toutefois accès à plusieurs ressources du Vieux Bureau de Poste et du Conservatoire afin de réutiliser plusieurs items. Elles ajoutent que l’aspect écoconception du projet est très important pour elles.
Le groupe de cinq finissants conclut en expliquant que la pièce «est une histoire qui peut parler à un large public de tout âge». Ils invitent aussi le public à venir deux fois pour voir l’évolution et les changements qu’ils y apporteront tout au long de l’été.
Pour plus de détails, consultez le vieuxbureaudeposte.com.