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Postes vacants

Encore en augmentation en Chaudière-Appalaches

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Photo : Unsplash - Pete Wright

16 sept. 2025 06:00

Selon l’Enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS) de Statistique Canada analysée par Québec International, le nombre de postes vacants est toujours à la hausse en Chaudière-Appalaches.

Au deuxième trimestre de 2025, si la Capitale-Nationale enregistre un recul de 3,3 % des postes vacant, la Chaudière-Appalaches affiche plutôt une hausse de 2 %.

«Cette tendance suggère une forme de stagnation du marché régional intégré, reflet des interdépendances économiques entre la Capitale-Nationale et la Chaudière-Appalaches. Cependant, certains secteurs de l’économie continuent de faire face à des défis liés au recrutement, révélant une asymétrie persistante dans la répartition de la demande et de l’offre de main-d’œuvre, ce qui pourrait influencer la distribution des postes vacants à travers les différents domaines», a analysé Rosalie Forgues, économiste chez Québec International.

Sur une base annuelle (du deuxième trimestre de 2024 au deuxième trimestre de 2025), la tendance est toujours à la baisse en Capitale-Nationale, avec un recul de 2 %, alors que le nombre de postes vacants croît de 6,1 % en Chaudière-Appalaches.

À titre comparatif, une baisse de 11,6 % à l’échelle du Québec et de 12,6 % au niveau canadien a été observée sur la même période.

Pour sa part, la demande globale de main-d’œuvre, qui regroupe les postes vacants et les emplois salariés, mais exclut les travailleurs autonomes, a également évolué de manière différenciée entre la Capitale-Nationale et la Chaudière-Appalaches. Entre le premier et le second trimestre de 2025, la demande a reculé de 5,6 % en Capitale-Nationale et de 1,7 % en Chaudière-Appalaches. Sur une base annuelle, ces régions affichent respectivement une croissance de 1,3 % et de 2,3 %, portant le total combiné à 597 670 postes comblés ou vacants (+1,6 %).

«Cette progression, bien que modeste, témoigne d’une résilience du marché du travail régional, malgré les tensions persistantes liées à l’adéquation des compétences. Elle pourrait également refléter une stabilisation progressive de l’activité économique dans un contexte où la demande excédentaire demeure cependant présente pour certains secteurs clés», a précisé Mme Forgues.

Québec International ajoute d'ailleurs que la moyenne du salaire horaire offert a poursuivi sa progression sur un an pour atteindre 27,45 $ (+8,3 %) dans la Capitale-Nationale et 27,70 $ (+8,4 %) en Chaudière-Appalaches, selon les données non désaisonnalisées.

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