Note de la rédaction : Le Journal de Lévis n'endosse aucune opinion qui est partagée dans les lettres d'opinion ou ouvertes publiées dans notre section Opinions. Les opinions qui sont exprimées dans ce texte sont celles des auteurs signataires. 

D’abord, le projet de service de vélopartage à Lévis est louable, là où la demande potentielle serait la plus importante. Il s’inscrit dans une vision de bonifier le transport actif et représenterait aussi un attrait additionnel pour le positionnement de Lévis comme destination touristique. Ceci dit, nous devons tenir compte du contexte budgétaire de la Ville, et de la réalité quotidienne de nos citoyens et citoyennes, et de notre taux d’endettement élevé.

Par ailleurs, le gouvernement fédéral s’est récemment porté acquéreur du pont de Québec. Il pourrait s’agir d’une opportunité pour y aménager une véritable piste cyclable afin de doter Lévis et Québec d’une véritable interconnectivité à vélo. En matière de mobilité, nous souhaitons améliorer la colonne vertébrale du transport en commun, soit l’axe Guillaume-Couture et les dessertes en fonction de nos besoins. Alors qu’un investissement de 150 M$ pour des voies réservées vient d’être complété, nous ne pouvons envisager à nouveau des cônes oranges pour des voies centrales coûteuses sans gain significatif. Après tout, Lévis couvre presque la même superficie que l’île de Montréal sans la même densité de population, ce qui impose des solutions adaptées!

Chez Prospérité Lévis, nous préconisons résolument un véritable bouclage périphérique, un troisième lien à l’est. C’est un projet prévu depuis des décennies mais qui tarde cruellement à se concrétiser. Pourquoi un bouclage périphérique? Pour désengorger nos artères urbaines, encadrer notre développement et éviter l’étalement urbain tout en comblant le déficit de liens entre Québec et Lévis. En ce sens, clairement, le lien central actuellement proposé ne rencontre pas ces critères.

Et dans le cadre de cette campagne électorale, nous insistons à court terme sur trois actions majeures, soit l’élargissement de l’autoroute 20 en direction ouest et l’aménagement en boulevard urbain de Marie-Victorin et de la route des Rivières, tant pour améliorer le réseau autoroutier que le transport en commun.

En conclusion, nous souscrivons pleinement à une mobilité active et dynamique, et nous engageons résolument à poursuivre dans cette direction, d’autant plus que la densification récente nous oblige à accélérer la cadence. Cette cadence sera déterminée en fonction de la capacité de payer des contribuables et de notre volonté ferme d’assurer une saine gestion des finances publiques dans un contexte
d’endettement élevé. En priorisant les actions les plus efficaces à court terme pour améliorer la fluidité de la mobilité à Lévis, nous allons poursuivre sans fléchir dans cette direction. Chaque citoyenne et citoyen de Lévis le mérite.