Ce sont Réjean Bernard, Pierre Mercure, Marcel Maurais et Gilles Lemieux qui se sont embarqués dans l’aventure de faire revivre les souvenirs de la Fête des oiseaux à ceux qui y ont contribué de près ou de loin. Les quatre organisateurs ont tous été impliqués de différentes manières durant les dix ans où la Fête des oiseaux était présente à Lévis.
Lors de la soirée, ce sont près de 100 personnes qui s’étaient déplacées afin de se retrouver et de partager leurs souvenirs en lien avec la fête. Le comité a notamment souligné la présence d’Antoine Dubé, ancien député fédéral de Lévis dans les années 90 et ancien employé du service de loisirs de la Ville de Lévis qui a œuvré de concert avec la Fête des oiseaux.
Ce dernier a profité de l’occasion pour raconter les débuts de la fête et de son implication à la Ville afin de transformer l’ancienne église anglicane en centre culturel.
Présent également pour l’occasion, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, a remis trois statuettes du Chevalier de Lévis, reconnaissance qui vise à mettre de l’avant l’implication extraordinaire de Lévisiens, à trois personnes impliquées dans l’histoire du développement de L’Anglicane et du Centre d’exposition Louise-Carrier, notamment par la Fête des oiseaux.
Le premier à s’être vu octroyé cette reconnaissance est Luc Mercure, ancien directeur général de Diffusion culturelle de Lévis (aujourd’hui Espace DCL) de 1989 à 2009, qui a travaillé au développement du centre pour le transformer en ce qu’il est devenu aujourd’hui.
La deuxième statuette a été remise à Marcel Maurais. «Marcel avait à cœur d’animer le milieu lévisien comme pas un. Il a été responsable de la corporation de revitalisation du Vieux-Lévis», a souligné Gilles Lehouillier.
Finalement, la troisième a été décernée à Antoine Dubé. «Vincent Chagnon m’a dit : “Antoine, il était un peu coloré, mais ça a été le bon gars qu’il fallait pour L’Anglicane et le Centre Louise-Carrier”. Alors, je veux honorer son magnifique travail qu’il a fait au loisir et le fait qu’il a été le catalyseur pour la suite des choses», a ajouté le maire de Lévis.
Une soirée aux couleurs de la Fête des oiseaux
Après la partie protocolaire, une présentation des nombreux articles parus dans les journaux au sujet de la fête a été diffusée en continu. Par la suite, le comité a procédé à la présentation d’un documentaire sur l’événement qui avait été fait en 1976 par Johanne Fournier et Lynda Roy.
La soirée s’est terminée avec des prestations artistiques diverses, appelé Jazzouillis, aux couleurs de ce qu’était la Fête des oiseaux.
En plus de l’aspect retrouvaille, le comité organisateur avait également d’autres objectifs en tête avec sa soirée. «Lorsque nous avons commencé à travailler sur l’idée des retrouvailles, on avait trois objectifs. Le premier était bien sûr de souligner le 50e anniversaire de la première édition. […] Le deuxième était de souligner la contribution des gens et finalement de rappeler la mission fondamentale de la Fête des oiseaux, c’est-à-dire de travailler à la sauvegarde du patrimoine bâti», a expliqué Réjean Bernard.
«Dans l’intention de ce que nous faisons, il y a un but de montrer une initiative qui a donné des résultats, alors que nous sommes dans une période difficile pour ce qui est de la culture. On veut montrer que les gens qui étaient enthousiastes à l’époque le sont encore. Peut-être que ça peut être inspirant pour les jeunes d’aujourd’hui», a conclu Pierre Mercure.
Le comité organisateur espère également voir des retombées de cette reconnaissance dans le futur, sachant qu’il s’agissait très probablement des seules retrouvailles qui auront lieu pour la Fête des oiseaux.