Rappelons d’emblée que la saga du destin des Scies Mercier a commencé autour de 2010 alors que la Ville de Lévis a refusé à deux reprises, en 2010 et 2020, sa démolition en raison du projet de remplacement proposé. Cependant, les élus lévisiens ont décidé de clore ce dossier en acceptant la démolition de ce «patrimoine industriel lévisien», malgré la forte opposition citoyenne, le 28 avril dernier.
«Ce que nos gens à la direction de l’urbanisme nous ont dit, c’est qu’il faudra que les projets de remplacement respectent les percées visuelles actuelles que donnent le site et les bâtiments. Bien sûr qu’il y a un vestige du patrimoine industriel important et la localisation est stratégique, mais il n’y a aucun besoin pour la municipalité d’en faire l’acquisition. L’aménagement d’une halte, d’un lien actif, d’un parc ou d’un espace vert ne permet pas de justifier l’acquisition du site pour la Ville», avait alors mentionné le maire de Lévis, Gilles Lehouillier.
L'usine des Scies Mercier n'était plus active depuis environ une quizaine d'années. - Photo : Catherine D'Amours
Ainsi, la démolition a débuté au matin du 26 mai, mais a dû être interrompue. «Il y avait des véhicules qui pouvaient nuire à la démolition. Donc, ils ont fait venir des policiers pour pouvoir tenter de faire déplacer les véhicules pour qu’ils ne soient pas endommagés», a expliqué François Fortin, porte-parole du Service de police de la Ville de Lévis. Les travaux devraient reprendre prochainement.
Le bâtiment de l'usine des Scies Mercier a été érigée à la fin du 19e siècle et a connu ses meilleures années lorsque l’industrie navale était un moteur économique important en sol lévisien.