«Selon moi, c’est le prix préféré de tous, parce qu’il s’agit d’un comité formé par les libraires et la compétition est très féroce, explique Rodéric Chabot, fondateur d’Espoir en canne. Nous avons su en août 2017 que nous étions parmi les six finalistes, puis en novembre que nous étions dans le top 3. Déjà, nous étions extrêmement fiers. C’est rare qu’une maison aussi jeune se retrouve parmi les grands.»
L’éditeur et l’auteure ont su en février que 1re Avenue était lauréat du prix. Depuis l’annonce, les coups de fil retentissent à la maison d’édition. «Ça nous ouvre plusieurs portes, du Québec et même du Canada. J’ai même reçu un courriel d’un éditeur de Madrid, en Espagne, qui est intéressé à lire l’ouvrage. On verra où ça nous mènera», a dévoilé M. Chabot.
En toute simplicité
1re Avenue, c’est l’histoire de Laura, qui fait escale dans le quartier Limoilou, où demeure justement Émilie Rivard, et qui «livre du bonheur, un pudding à la fois». Ne servant pas de morale, l’ouvrage de 196 pages a su se démarquer par sa simplicité et son côté humoristique. «C’est un feel good book. Rien ne lui ressemble, a décrit M. Chabot. C’est une histoire simple qui touche droit au cœur et qu’on lit avec beaucoup de plaisir.»