Note de la rédaction : Le Journal de Lévis n'endosse aucune opinion qui est partagée dans les lettres d'opinion ou ouvertes publiées dans notre section Opinions. Les opinions qui sont exprimées dans ce texte sont celles des auteurs signataires.
Est-ce le propriétaire, qu'il s'agisse d'un particulier ou d'une entreprise? Ou est-ce le gouvernement, qu'il soit municipal, provincial ou fédéral? Préserver notre culture et notre histoire est essentiel.
Quand nous voyageons, ce ne sont pas les constructions neuves que nous visitons, mais bien les traces du passé : le Vieux-Québec, la ville de Porto, les vestiges de la Grèce antique. Ces lieux nous rappellent d'où nous venons et forgent notre identité.
Or, notre société est trop souvent dans la réaction plutôt que dans la prévention. En matière de patrimoine, cette approche est coûteuse et peu efficace. Si l'on agit en amont, les solutions sont moins chères et plus évidentes. Par exemple, réparer une petite fissure avant qu'elle n'atteigne les fondations d'un bâtiment permet d'éviter des coûts de réparation qui peuvent rapidement devenir des sommes indécentes.
Ce dont nous avons besoin, c'est d'un encadrement qui facilite la préservation des bâtiments classés. Il faut des ressources pour agir tôt et des règles claires, mais pas si complexes qu'elles rendent les rénovations impossibles.
Faisons preuve de gros bon sens. Mettons en place des balises pour prendre soin de notre patrimoine, de nos écoles, de nos églises. Agissons en prévention, car ce qui est vrai pour un bâtiment l'est aussi pour un être humain : on peut prévenir un cancer de la même façon qu'on peut réparer une fuite à temps.
N'oubliez pas que les élections municipales arrivent, des dossiers du genre nous rappellent l'importance d'être au fait des plateformes des partis et surtout du devoir que nous avons d’aller voter!
Jonathan Dussault
Coach d’affaires et fier Lévisien