Par Aude Malaret - audemalaret@journaldelevis.ca
«Ce sont 27 000 spectateurs et plus de 5 000 danseurs qui se sont réunis au Lévis Centre des congrès. Parmi eux, 72 % proviennent de l’extérieur de la région», a souligné Nicolas Bégin, fondateur et directeur général de Hit The Floor.
«C’est un grand succès. On a eu de belles surprises! Il y a une augmentation du calibre et chacun des niveaux a augmenté», s’est réjoui celui qui a partagé ses deux moments coups de cœur de ces trois jours. Le directeur de Hit The Floor a salué la participation de danseurs du Mexique, qui ont reçu «un accueil très chaleureux. On voyait vraiment l’amour de la danse qui était là.»
Comme chaque année, les Amis d’Elliot, un organisme qui aide les enfants polyhandicapés ont performé. «C’est toujours un moment fort. On met la compétition de côté, c’est beau et il y a beaucoup d’émotion dans la salle», a-t-il raconté.
Quelque 1 200 routines ont été présentées par les participants pendant les cinq jours. Des juges professionnels ont départagé les concurrents afin de leur remettre des bourses dans chacune des catégories. «La salle était toujours pleine! C’était impressionnant. Parfois, il peut y avoir des temps morts le jeudi et le lundi. Mais là, il y avait du monde tout le temps», a pu constater le directeur.
Lors du Showcase All-Stars présenté à guichets fermés le dimanche soir, la troupe Fifth Empire du studio District 5 (Trois-Rivières) a remporté la première place de la compétition, suivi par La vie en rose de QMDA (Québec) et TwoFourSeven de TwoFourSeven Company (Vancouver). La soirée qui était présentée en live stream a même battu un record de spectateurs.
«Hit The Floor est dans le cœur des danseurs. Les gens nous disent qu’ils sont contents de leur expérience. Chaque année, on apporte des améliorations. Après la pandémie, on avait revu toute la scénographie. Cette fois, on a mis en place plein de petites innovations qui sont autant de petits plus pour les gens.»
Pour les prochaines éditions, Nicolas Bégin veut encore davantage développer la participation des concurrents internationaux. «J’en rêve depuis longtemps et on va continuer de travailler fort en ce sens, a-t-il fait valoir. On souhaite avoir beaucoup plus de participation internationale dans le volet compétition. On a déjà rencontré plusieurs pays. La question est de savoir comment les accueillir.»
«Quand j’ai créé Hit The Floor, la raison principale ce n’était pas la compétition. Je voulais juste rassembler les gens. Se promener dans les corridors et entendre les échanges, les partages, pour moi, c’est vraiment ça Hit The Floor. Être ensemble, c’est le plus important.»
Pour le directeur, les danseurs venus de partout apportent des musiques, des cultures et des styles différents, ce qui permet d’enrichir les échanges et inspire les participants en apportant un vent de fraîcheur.
«Amplifier l’impact positif de l’art de la danse dans les milieux artistiques et culturels est la mission que Hit The Floor défend au travers de ses événements, a partagé Nicolas Bégin qui espère que cet événement saura inspirer la communauté à se réaliser par la danse.